Le rapport des engagements en faveur de la transition écologique et sociale définit pour la première fois le projet de transition. Pour le réaliser, nous nous sommes appuyés sur un travail réalisé par l’Observatoire Territorial Métropolitain, sur la base des dix-sept objectifs de développement durable qui avait été adoptés par les Nations unies en 2015.
C’est ainsi qu’entre septembre 2019 et décembre 2020, une concertation a mobilisé des agents de la collectivité, des représentants des services de l’État, des représentants d’entreprises et d’associations, des chercheurs, des étudiants, des habitants volontaires et des membres du C2D, c’est à dire au total 170 personnes qui se sont exprimées.
Ils ont collectivement mené un travail d’identification des principaux enjeux métropolitains liés à la transition écologique et sociale.
C’est ainsi que cinq enjeux transversaux sont ressortis de cette concertation.
Il nous paraissait important de valoriser ce travail participatif et connecté au territoire. Nous en avons donc fait les cinq ambitions du projet de transition.
Le rapport de 2021 présenté ce jour sur la base de données 2020 est donc découpé selon ces cinq ambitions. À l’intérieur de chacune se croisent l’ensemble des grands objectifs thématiques métropolitains en lien avec la transition écologique et sociale.
Cette transversalité volontaire nous donne un éclairage supplémentaire quant à leur actualisation, leur cohérence et une vision écosystémique de nos actions.
Alors, quelles sont ces cinq ambitions ? Je les rappelle brièvement.
- Ambition numéro un, une métropole apaisée, au service du cadre de vie de ses habitants et d’un aménagement durable du territoire.
- Ambition numéro deux, un territoire résilient face au risque et qui promeut la sobriété des usages dans une logique de préservation des ressources naturelles.
- Ambition numéro trois, un territoire en transition qui lutte contre les inégalités et l’exclusion, promet un développement économique responsable et solidaire.
- Ambition numéro quatre, un territoire soucieux de préserver la bonne santé de ses habitants.
- Ambition numéro cinq, un territoire qui prépare l’avenir de ses habitants en cohésion avec les forces du territoire et au-delà.
Pour la première fois, ce rapport intègre une application du budget transition sur le compte administratif 2020.
L’objectif prioritaire de cette première analyse est de favoriser l’appropriation du dispositif de coloration budgétaire par l’ensemble des directions et des élus concernés. Elle ainsi a été présentée à l’ensemble des commissions auxquelles vous avez assisté.
Cette budgétisation dite colorée accompagne la réflexion sur les priorités budgétaires. Elle est suivie par un comité technique associant la direction territoires d’avenir en charge du pilotage, la direction de l’énergie, de l’écologie et du développement durable, le contrôle de gestion et les finances.
Elle s’appuie également sur un Copil de réflexion qui réunit treize élus à la représentativité des groupes, ainsi qu’un groupe de travail avec France Urbaine qui se réunit tous les deux mois.
Les résultats nous dévoilent à ce stade que l’outil doit être optimisé pour réduire la part d’indéfinis et neutres qui concernent certaines de nos politiques les plus emblématiques, comme la politique de l’eau.
Pour autant, cette première analyse nous donne d’ores et déjà des indications sur les efforts que nous devons réaliser.
On le voit par exemple sur le numérique et le parc de véhicules thermiques classés tous les deux en défavorables.
Il ne s’agit évidemment pas de rogner sur nos obligations de service public, mais nous devons les croiser avec les enjeux de la transition écologique, et d’ailleurs Nos Vice-Présidents ont entamé un travail que je qualifierais de colossal sur ce sujet.
À présent, les prochaines étapes, quelles sont-elles ?
D’abord, étendre le dispositif à d’autres critères et répondre à nos enjeux métropolitains, les critères de biodiversité, la qualité de l’air, les ressources et l’adaptation au changement climatique ont d’ailleurs été récemment évoqués au dernier Copil.
Ensuite, engager un travail de réduction de la part des dépenses indéfinies, celles qui n’ont pu être classés dans la catégorie favorable ou défavorable, donc encore une part importante des dépenses indéfinies, et ce en partenariat avec les élus et les directions concernées.
Et enfin, insérer le dispositif dans le fait de me budgétaires annuel métropolitain avec notamment la coloration des autorisations de programme.
Voilà ce que je voulais vous dire en me forçant d’être le plus résumé possible et je vous remercie.