Intervention

Bernard Blanc : Rue bordelaise

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Intervention de

Bernard Blanc

Vice-Président en charge des Stratégies urbaines

Conseil du

9 Juillet 2021

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Je rappelle juste que nous avons là, avec cette délibération, une obligation contractuelle pour l’EPA pour organiser la mise en compatibilité du PLU (Plan local d’urbanisme). Donc, il faut que nous ayons une délibération tout à fait favorable sur ce point- là.

Et puis, deuxième point que je voudrais aborder suite aux réinterventions à nouveau de quelques collègues, je me rappelle au dernier Conseil métropolitain une intervention de Fabien ROBERT assez punchy, on va dire, avec le mot de renoncement que vient de reprendre Thomas CAZENAVE. Je ne parle pas après de ce que Nicolas FLORIAN peint du passage du discours aux actes, mais je voudrais juste faire une petite comparaison très brièvement.

La rue Saget, c’est 67 000 m² de nouveaux bâtis, 3,8 ha qui sont remis en chantier. Et je voudrais évoquer avec vous les bassins à flot : 160 ha, ce n’est pas la même dimension, 1 400 logements créés, 701 000 m² de surface bâtie dont 58 000 m² de commerce. Donc, là, on a une opération quasi-terminée qui était d’une tout autre ampleur que la rue Saget qui nous agite.

Je voudrais vous lire juste une petite partie d’un ouvrage qui est consacré par Nicolas MICHELIN et son équipe ANMA à l’urbanisme négocié : Réinventer aux bassins à flot :

« Décider dans quelques domaines que ce soit que l’on va bousculer les façons de faire est chose difficile. Et la difficulté ne cède pas devant la nécessité, car si les faits sont têtus, les théories et les idéologies le sont tout autant. Après, il faut bien le reconnaître, des années d’atermoiements et de long suivi de procédures, il devenait urgent de lancer l’aménagement des bassins à flot et de le faire sur de nouvelles bases. Pour y réussir vraiment, il fallait tout changer. Renoncer à acquérir du foncier public, c’était de toute façon trop tard. Renoncer à la gouvernance habituelle en matière d’aménagement en recourant à un aménageur trop lent, trop conventionnel. Renoncer à un lourd accompagnement budgétaire, la collectivité n’en ayant pas les moyens. »

Cette préface est signée Alain JUPPÉ, ancien Premier Ministre, Président de Bordeaux Métropole, Maire de Bordeaux.

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