Je vais dire un mot quand même, Alain ANZIANI. D’abord, pour dire que je ne m’énerve pas, pour dire que j’adore le débat démocratique, Monsieur FLORIAN. Les premières fois où on a parlé de la Rue bordelaise alors que le projet était déjà ficelé, il a fallu attendre que je sois le Maire de Bordeaux pour qu’au Conseil municipal de Bordeaux, on parle de la Rue bordelaise. On n’en avait jamais parlé avant. Tout était fait en catimini, reconnaissez- moi au moins le mérite de l’avoir mis au débat public et que l’on ait pu en débattre pour la première fois. Je reconnais que c’était trop tard, mais on en a au moins débattu, tout avait été ficelé quelques jours avant les élections municipales précisément.
Et que ce soit clair, Monsieur FLORIAN, je ne cherche aucune excuse. Au contraire, je revendique la nouvelle rue Saget. Je la revendique. Je considère qu’elle a évolué par rapport au projet initial. Donc, je ne cherche aucune excuse. Je ne mets rien à votre charge. Je pense que c’est une nouvelle page qui s’ouvre, mais je redis ici solennellement – c’est pour Monsieur CAZENAVE – que les chiffres de 100 millions d’euros qui correspondaient aux dédites que vous semblez souhaiter, je ne sais toujours pas pour quelles raisons, mais les 100 millions d’euros, ce n’est pas moi qui les ai sortis du chapeau ou du sombrero. Ce sont les chiffres qui nous sont donnés par l’Établissement public, des fonctionnaires d’État qui travaillent actuellement pour Euratlantique. Ce sont eux qui ont fait le calcul, ce n’est pas moi. Et ce que je vous ai dit, c’est que même si cela avait coûté beaucoup moins cher, il faut que vous entendiez qu’aucune collectivité et l’État ne voulaient mettre un euro de plus dans cette opération-là. Donc, c’est 100 millions, c’est le chiffre qui a été calculé, et je considère qu’il n’était pas normal que l’on paie 100 millions compte tenu du fait que le projet pouvait évoluer. Et je persiste ici, je pense vous l’avoir démontré, le projet par rapport au proj et initial a sérieusement évolué. C’est tout. Merci.