Pendant plus d’un an, nous avons travaillé en concertation sur un schéma ambitieux pour les mobilités métropolitaines, qui permettra de fluidifier les déplacements, deconnecter l’ensemble des habitants au réseau de transport et de construire des mobilités plus saines et plus durables.
Un changement de cap qui redonne une vision claire à nos mobilités et qui implique de repenser en profondeur l’ancienne stratégie. Les choix du passé ont privilégié une vision centrale de nos déplacements, de la périphérie vers le centre, au détriment des mouvements circulaires, et se sont tournés vers les grandes infrastructures, sans reconnaître l’essor des mobilités actives.
L’usage de la voiture individuelle génère à elle seule plus de 22% de nos émissions de gaz à effet de serre.
En changeant de modèle, nous proposons des alternatives concrètes à la voiture et nous lançons la transition vers une mobilité décarbonée, pour répondre aux enjeux climatiques et pour protéger la santé des habitants.
Aujourd’hui, près d’un habitant sur quatre n’est pas relié au réseau principal de transport. En superposant un réseau circulaire au schéma actuel, nous connectons l’ensemble des grands bassins de vie et d’emplois de la métropole.
Avec ce nouveau schéma, nous anticipons l’attractivité de la métropole et les 700 000 déplacements supplémentaires prévus pour 2030.
La métropole accueille plus de 3 millions de déplacements par jour. À défaut de pouvoir pousser les murs, nous devons imaginer des solutions adaptées aux enjeux qui nous attendent.
Nous avons donc fait le choix d’un modèle plus agile, capable de s’adapter aux types de déplacement, et aux distances parcourues, en multipliant les solutions de mobilités pour chaque territoire, dans la métropole mais aussi en connexion avec les territoires voisins.
De la marche au RER métropolitain, en passant par le vélo ou le bus express, le tram, le covoiturage, l’autopartage, chaque habitant aura désormais le choix d’un mode de transport adapté à ses besoins.