La guerre est de nouveau au cœur de l’Europe. Au-delà de la sidération, nous devons saluer le courage du peuple ukrainien, qui appelle une mobilisation sans faille de notre part. Nous saluons aussi l’élan de solidarité qui s’est organisé pour accueillir les réfugiés et le travail de toutes celles et tous ceux qui y prennent part.
À court terme, l’accueil des populations déplacées et l’aide à ceux qui sont restés sur place sont la priorité, mais nous devons également être au rendez-vous sur le temps long.
Alors que la Russie est l’un des plus gros fournisseurs de gaz, de pétrole et de charbon consommés en Europe, les failles de notre modèle énergétique sont plus que jamais évidentes. En plus d’accroître le risque climatique majeur au-devant duquel nous allons, notre dépendance aux énergies fossiles finance désormais la guerre à nos portes.
À ceux qui seraient séduits par les sirènes du nucléaire, nous devons rappeler que près de 50% de la production mondiale d’uranium provient du Kazakhstan, 1er fournisseur de la France et pays satellite de la Russie. Sans même aborder les questions de coût des EPR, de la dangerosité de cette technologie et de l’absence de solutions pour les déchets, le nucléaire n’offre pas plus de perspectives en termes de souveraineté énergétique.
Pour atteindre notre indépendance énergétique, nous devons d’un côté massifier notre production d’énergies renouvelables ; et de l’autre, réduire nos consommations en commençant par les secteurs les plus gourmands en énergies fossiles.
Ce double défi, c’est tout l’enjeu de la stratégie de massification des énergies renouvelables, du schéma des mobilités ou encore de la rénovation énergétique de l’habitat. Trois plans d’actions majeurs pour l’avenir de notre métropole, que nous avons votés lors de cette 2e année de mandature.
Plus que jamais, nous devons faire de notre métropole un territoire en transition, un territoire résilient face à toutes les crises, qu’elles soient géopolitiques comme en Ukraine, sociales, sanitaires ou encore structurelles, comme la crise climatique.
