D’ici 2050, on estime que 40% de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau. Parallèlement, notre territoire est particulièrement exposé au dérèglement climatique, avec des sécheresses estivales et une concentration hivernale des précipitations qui conduisent à l’épuisement des ressources en eau.
Face à ce constat, nous devons repenser nos usages et reconnaître que l’eau potable n’est pas inépuisable.
C’est pourquoi Bordeaux Métropole a voté le retour du service de l’eau en régie publique, objectif longtemps défendu par les écologistes, avec la conviction que l’eau est un bien précieux que nous devons protéger.
Notre majorité marque ainsi la fin de l’eau marchandisée et s’engage vers la construction d’une entreprise publique qui peut désormais s’affranchir des intérêts financiers à court terme et contribuer au développement local durable.
Cette nouvelle gestion nous permettra par exemple de multiplier par deux nos investissements dans la qualité du réseau.
Nous travaillons également à un partage plus équitable, avec la tarification solidaire et progressive de l’eau qui permettra de différencier le prix de l’eau selon son usage : l’eau essentielle, l’eau utile et l’eau de confort n’auront plus le même prix !
Enfin, la préservation de la ressource est un impératif qui dépasse le seul périmètre métropolitain, et nous devons accélérer nos actions de protection des nappes profondes, particulièrement fragilisées.
Là aussi l’enjeu est conséquent puisque nous devons développer des ressources de substitution, comme celle des champs captants du Médoc pour substituer 10 millions de m3 d’eau potable par an et ainsi éviter de puiser dans les nappes profondes (éocène).
Les décisions que nous prenons aujourd’hui sont en mesure d’inverser durablement la tendance. Nous agissons dans un esprit de responsabilité à l’égard du futur, pour préserver les ressources et assurer un service public de qualité à l’ensemble des habitants.
