Après trois mois d’un été extrêmement éprouvant, nombreux sont celles et ceux qui ont mesuré la réalité du changement climatique.
Entre les canicules successives qui ont battu des records de durée et de chaleur, les incendies qui ont ravagé plus de 600 000 hectares de forêt sur le continent, les rivières à sec…, l’été 2022 préfigure notre entrée dans un nouveau régime climatique. Tout s’accélère.
Face à la violence de ces phénomènes, à l’inaction climatique de l’État, au sentiment d’incompréhension et d’injustice générale, les regards se tournent à juste titre vers les responsables politiques. Comment en sommes-nous arrivés là ?
Les causes, nous les connaissons bien. Le lien entre les activités humaines et le dérèglement climatique est établi depuis près de 40 ans par les scientifiques. Nous ne pouvons pas revenir en arrière et le climat des prochaines décennies est déjà joué.
En revanche, celui que nous laisserons aux nouvelles générations est encore à écrire. Loin de baisser les bras, nous devons tout faire pour limiter le changement climatique !
Si nous ne pouvons pas nous substituer à l’inaction de l’État, nous avons le devoir d’agir localement et de mobiliser les moyens de la Métropole pour réduire massivement notre empreinte carbone, par exemple :
- D’ici 2030, la politique mobilité que nous portons aura permis d’éviter plus d’1 million de km motorisés chaque jour, soit 58 millions de tonnes de CO2 par an.
- Au cours de ce mandat, nous aurons multiplié par 3 les moyens alloués à la rénovation énergétique, pour arriver à un rythme inédit d’11 500 logements rénovés chaque année.
Pour autant, en tant que Métropole, nous n’y arriverons que si l’ensemble de la société avance avec nous. Et pour cela, nous devons donner à chacun les clés d’un futur désirable, qui permette à tous d’habiter, de se déplacer ou encore de consommer autrement.