Intervention

Stéphane Pfeiffer : Logement social et logement abordable

[read_meter]

Intervention de

Stéphane Pfeiffer

Conseiller délégué en charge de l'Habitat spécifique et de l'Accès aux droits pour tous

Conseil du

29 Janvier 2022

Partager

Je vais m’inscrire dans les propos de Jean-Jacques, je crois qu’il est aujourd’hui difficile de placer l’État comme un acteur principal du soutien au logement social et au logement abordable quand on fait le compte rendu des politiques ont été menées ces dernières années.

Je ne reviens pas sur ce que disait Jean-Jacques, sur la désorganisation des bailleurs, mais quand on a baissé de 5€ les APL et qu’après, on vient nous expliquer que c’est difficile de se loger, qu’il faut que les Communes fassent plus, il y a quand même une vraie déconnexion entre le discours du gouvernement et les actes qui sont qui sont mis en œuvre.

De la même manière, vous évoquez la question de la compensation de la TFPB sur les nouveaux logements sociaux. Donc on parle bien des nouveaux, quand ils seront produits, donc on n’est pas sur des aides avant au moins deux ans et donc du coup, sur des montants extrêmement minimes. À Bordeaux, on parle de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce n’est pas ça qui va nous aider à acquérir du foncier quand ils sont devenus hors de prix.

La question du foncier mis à disposition par l’État. Effectivement, Monsieur le Premier Ministre avait annoncé lors du congrès de l’USAH, une réunion avec les EPF, un appel à projet sur les fonciers disponibles.

On attend toujours cet appel à projets. Nous n’avons pas de nouvelles, nous n’avons pas d’informations, on ne nous a communiqué aucun foncier disponible. On est prêt à y travailler, mais aujourd’hui il y a vraiment une déconnexion entre les actes et les discours et ça nous rend les choses extrêmement compliquées.

On est tous convaincus qu’il faut aller produire du logement, et du logement social pour loger nos populations. Toujours est-il qu’on le verra cet après-midi dans le PLU, on le verra dans d’autres débats, la métropole et un certain nombre de communes s’organisent avec des stratégies, certes de moyen et long terme, parce qu’il y a eu une absence pendant peut être la dernière décennie, a minima, de stratégies foncières, d’encadrement du foncier, d’encadrement du marché du logement sur la métropole de Bordeaux.

On en paye aujourd’hui les pots cassés, et rétablir des stratégies pertinentes et efficaces, ça prendra forcément un peu de temps, donc on paye aussi les pots cassés de ces dernières années, mais on est extrêmement mobilisés sur le sujet.

Pour rester informé·e,
inscrivez-vous à la newsletter

(= 1 email tous les deux mois 😉)

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

En envoyant vos informations, vous nous autorisez à vous envoyer des e-mails. Vous pouvez vous désabonner à tout moment.