Beaucoup de choses ont été dites, donc je vais être courte. Concernant la concertation, Céline PAPIN vient de répondre de manière précise.
Effectivement, il est prévu un peu moins de deux mois pour cette concertation, cela peut paraître court, mais les communes ont le loisir, si elle le souhaite bien sûr, de travailler de manière plus approfondie de leur côté avec une concertation auprès de leurs habitants. Je crois qu’il y a une introduction d’opposition entre deux procédures qui n’a pas lieu d’être. Sont évoquées d’un côté une modification et de l’autre une révision qui serait nécessaire d’engager immédiatement.
En fait, ces deux procédures ne sont pas du tout à mettre en opposition, elles se complètent, c’est-à-dire qu’effectivement, au jour d’aujourd’hui, nous mettons en œuvre une modification qui va permettre d’aller dans le sens de certaines améliorations qui sont attendues, elles ont été évoquées, c’est la place de la nature en ville, c’est la trame verte et bleue, mais ce sont également les problématiques de logement puisqu’il y a des secteurs qui doivent être intensifiés et d’autres qui vont être « désintensifiés », si je puis me permettre, pour répondre à des préoccupations communales.
Dans ce cadre-là, nous allons pouvoir répondre à des points qui sont relativement urgents et qu’il est possible d’introduire dans le cadre d’une modification. Je rappelle que dans le cadre d’une modification, vous ne pouvez pas introduire de nouvelles zones urbaines constructibles, cela se fait dans le cadre d’une révision.
Ce n’est pas du tout incompatible avec une révision à venir qui va, elle, refondre son projet politique global, le fameux projet d’aménagement et de développement durable, et qui va être engagée immédiatement également. Je vous rappelle néanmoins que pour conduire une procédure de révision, il faut que préalablement, il y ait eu une évaluation du plan et c’est ce qui va être engagé parce que cette évaluation du plan à mi-parcours doit être conduite avant fin 2022.
Dans le même temps, il va y avoir également une évaluation du PLH (Programme local de l’habitat), évaluation, elle aussi à mi-parcours, qui devrait démarrer très rapidement maintenant pour se réaliser dans les mois à venir. C’est muni de tous ces éléments auxquels il faut ajoute r également les questions qui concernent les déplacements avec le PDU (Plan de déplacements urbains) et une actualisation d’une série d’enquêtes, comme les enquêtes ménage, qui permettront de jeter les bases de la reconstruction d’un nouveau projet politiq ue qui est absolument nécessaire, nous en sommes bien d’accord, mais qui n’empêche pas d’avancer dans un premier temps sur une modification pour améliorer le texte.
Toutes les communes ont été rencontrées à ce jour, toutes, elles ont fait remonter des bes oins. Ces besoins vont être examinés de telle façon qu’il puisse y être apporté la meilleure réponse. Il ne faudra pas oublier la cohérence de l’ensemble parce qu’il ne s’agit pas d’un regroupement de desiderata communaux, mais bien d’un projet métropolitain, mais il n’y a aucune raison que cette mise en synergie des intérêts communaux et communautaires ne puisse pas se faire de la meilleure manière.
Je voulais ajouter un dernier point, concernant l’économie qui a été évoquée par Madame MELLIER, il y a déjà des choses qui peuvent être conduites dans le cadre d’une modification.
Concernant le petit commerce, il peut être réfléchi à des secteurs qui permettent de mieux préserver les commerces dans les centres bourgs par exemple, autant de sujets qui peuvent être effectivement introduits, eux aussi, dans le cadre d’une modification si on ne remet pas en cause le Projet d’Aménagement et de Développement Durable global.
En tout état de cause, je pense qu’il ne faut surtout pas opposer meilleure prise en compte de l’environnement, végétalisation trame verte et bleue et production de logements. C’est une erreur manifeste que de vouloir mettre les deux en opposition. On peut construire du logement de qualité qui prenne en compte les exigences en matière de transition écologique et on peut construire effectivement de manière assez importante tout en respectant ces critères de qualité environnementale.