Oui, Monsieur le Président, mes chers collègues, je voulais souligner aussi l’aspect innovant de ce schéma des mobilités au travers de la méthode qui a été employée et notamment cette grille d’analyse qui permet la sélection des projets avec justement comme point fort d’intégrer les émissions de carbone et l’impact sur l’environnement comme un des axes forts de la prise de décision. C’est vraiment un axe important en faveur des mobilités décarbonées.
En tant que maire d’une commune périphérique de la Métropole où la part modale de la voiture est toujours très importante, l’enjeu est de proposer à nos habitants des alternatives à la voiture, et en particulier à la voiture individuelle. Ce plan y répond en effet avec les bus express, on en a parlé, le RER métropolitain, ou le Réseau vélo express. Ce sont autant de solutions de déplacement qui vont permettre d’accroître la vitesse des déplacements en reliant des zones dites périphériques.
Alors, je conçois bien sûr avec bienveillance la possibilité de prolonger la ligne de bus Bordeaux/Saint-Aubin-de-Médoc jusqu’à Floirac puis Artigues. Sur cette première ligne de bus express, cette extension permettra une desserte Est-Ouest de l’agglomération en reliant des équipements majeurs comme l’Arena et bien sûr la gare Saint-Jean.
J’en finirai simplement en disant que l’on reproche souvent aux infrastructures et aux solutions de mobilité d’arriver trop tard. En effet, il faut prendre le temps de la prise de décision, le temps des travaux, le temps de mise en service. Dans le schéma proposé aujourd’hui, bien que tout soit relatif, il s’agit d’actions structurantes sur un temps qui est relativement concis, relativement court, et cela est précisé dans le calendrier de la délibération ; la mise en place de ce schéma durant ce mandat ou au maximum à l’horizon 2030, soit seulement 9 ans pour réussir nos mobilités. Je vous remercie.
