Nous, on se censure en permanence parce que vous, les hommes, vous parlez pendant des heures et des heures. C’est un travail aussi qui est commun. Ce ne sont pas les femmes qui doivent plus parler. Ce n’est pas que cela, parce que si vous voulez, nous, on peut parler, on a plein de choses à dire, mais les débats vont doubler de temps. Les hommes doivent se sentir concernés et parler moins longtemps. On a des collègues ici qui parlent très longtemps, qui commencent toujours par « Je n’avais pas prévu de prendre la parole, mais j’ai quand même des choses à dire et je suis d’accord avec ceux d’avant », stop. C’est comme cela que l’on va y arriver.
Moi, je ne vais pas prendre la parole pour que l’on reste là jusqu’à 20 heures, 21 heures, 22 heures tous les soirs. Donc, l’effort doit être commun.
Applaudissements dans la salle