Deux mots pour ne pas relancer inutilement une polémique.
D’abord pour vous dire, Monsieur ROBERT, oui, manifestement, vous aviez écrit votre discours avant de m’écouter parce que dire que mon discours était idéologue et dogmatique, je pense qu’il était au contraire très pragmatique. Face à une situation précise, soyons pragmatiques. C’est la première réflexion.
Deuxième réflexion, je dirais : « C’est à cause d’élus comme vous qu’aujourd’hui les Girondins sont dans une situation difficile. » C’est vous qui avez construit un stade de 43 000 places qui suscite un loyer dont eux-mêmes aujourd’hui nous disent : « Ce loyer est trop onéreux. Merci,
Messieurs, d’avoir voté les yeux fermés quand l’UEFA (Union des associations européennes de football) vous a réclamé ce grand stade. »
(Applaudissements dans la salle)
Vous pouvez applaudir. J’en suis très honoré. Assumez vos frasques !
Dernière partie de mon intervention, Monsieur le Président, ce qui m’a choqué dans vos propos, ce n’est pas à vous que c’est dû, c’est quand j’entends la FIFA qui dit que les politiques ne doivent pas se mêler du monde du sport. On n’est pas que des vaches à lait quand même ! La FIFA, ce sont des gens qui passent leur temps à venir nous solliciter pour des subventions, pour des compétitions et autres. Ils sont sous perfusion d’argent public. Et, aujourd’hui, ils viennent nous dire : « Non, non, non, vous, les politiques, ne vous en mêlez pas. » C’est scandaleux. C’est précisément cela que j’ai envie que l’on change, et que les politiques tapent du poing sur la table et disent à la FIFA : « Écoutez, c’est celui qui paie qui commande, et on a assez de subir vos diktats financiers. » C’est cela, Messieurs, faire de la politique. Je comprends que cela vous désoriente beaucoup. Vous n’en avez pas l’habitude. Merci.
(Applaudissements dans la salle)
