Bonjour à toutes et à tous. Monsieur le Président, je vais faire bref. C’est pour donner un point de méthode sur la révision et la réflexion collective sur la stratégie des mobilités qui va nous occuper pendant une année.
Notre objectif est de réviser le SDODM, le Schéma directeur opérationnel des mobilités métropolitaines, d’ici un an. Il date de 2011, donc il a été pensé il y a plus de 1O ans, 2009, 201O. On pense que c’est une bonne chose de réfléchir à ce schéma des mobilités, cette stratégie des mobilités, mais multimodale, fortement multimodale. Donc, évidemment avec une armature en transport en commun, cela a été dit, tramway, trambus, Bus à Haut Niveau de Service, et puis le RER métropolitain ou le RER girondin d’ailleurs puisqu’il va bien au-delà des frontières de la Métropole. Notre objectif en termes de part modale, c’est de passer la part modale voiture de 50 % à un tiers, 33 %, cela a été voté par notre Métropole, à échéance 2030. Les transports en commun, cela a été dit, une augmentation forte, pour passer de 12 % à 20 %. Le vélo, de 8 % à 18 %. Et le piéton se stabilise à 30 %, 29 % exactement.
C’est vraiment une réflexion multimodale, une réflexion sur tous les modes, et également sur le télétravail, les déplacements immobiles. Avoir comme objectif, comme premier jalon un diagnostic partagé par l’ensemble des communes, l’ensemble des maires, qui seront associés aux réflexions. Je proposerai que, dans les premières Conférences des maires, ce sujet soit abordé et discuté avec l’ensemble des 28 communes. Le diagnostic doit être partagé et accepté par tous pour après trouver des grandes priorités communes au mois de décembre, et pour avoir un vote vraisemblablement avant l’été afin de se donner le reste de la mandature pour appliquer ce nouveau schéma directeur des mobilités.
Également, il y a un Plan piéton à mettre en place à l’intérieur de ce schéma directeur des mobilités. Il y a deux plans vélo qui ont été votés. Donc, il faut les inclure et être extrêmement ambitieux.
De même sur le covoiturage, je pense que nous n’avons pas fait assez. On donne toujours un chiffre, mettre un voyageur de plus dans 5 voitures sur la rocade, puisqu’il y a 6 personnes qui sont transportées sur 5 voitures à l’heure actuelle. Et si on arrive à 7 personnes sur ces 5 voitures, on réduit à peu près de 60 % les bouchons autour de la rocade. C’est un effet très fort, mais cela, c’est un effet d’usage.
Il faut aussi travailler sur l’auto-partage. Donc vraiment un effort multimodal.
Les transports en commun, c’est évidemment très important. Ce sont les marqueurs du territoire. Il n’y a pas de volonté de discriminer un territoire plutôt qu’un autre, un quadrant plutôt qu’un autre, des villes de première périphérie, deuxième périphérie ou au-delà. Evidemment la ville-centre et toutes les communes seront, je vous le confirme, fortement associées à cette réflexion.
