Intervention

Pierre Hurmic : Rapport de la Chambre régionale des comptes sur la politique logement de Bordeaux Métropole

Intervention de

Pierre Hurmic

Vice-Président en charge du Pilotage du projet de transition métropolitain

Conseil du

27 Novembre 2020

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Quelques mots très rapides, je vous le promets, en réponse à Messieurs MANGON et ROBERT. Vous avez dit un certain nombre de choses qui méritent incontestablement une réaction.

D’abord, Monsieur MANGON, Rapport de la Cour des comptes, on ne fait pas des morceaux choisis en disant : « Ça me plaît parce que cela va dans le sens de mes opinions, mais ça, ça ne va pas dans le sens de mes opinions, donc cela ne me plaît pas ». C’est un tout, un rapport de la Cour des comptes, c’est comme un jugement. Je comprends très bien que lorsque la Cour des comptes nous dit très clairement que notre politique du logement a pu être bridée par la culture de la cogestion, que cela ne vous plaise pas. Il faut que vous vous habituiez un peu à l’entendre, y compris d’un organisme aussi sérieux que la Cour des comptes qui vous dit officiellement ce que certains vous disent déjà depuis quelques années. Pas de morceaux choisis s’il vous plaît, prenez-le avec le sérieux que cela mérite.

Sur la construction des logements sociaux en VEFA, vous savez aussi bien que moi pourquoi les organismes sociaux, quand on leur pose la question de pourquoi ils ont recours au VEFA, tout simplement à cause du prix du foncier. Parce que nous, établissement public, avons été incapables de maîtriser le coût du foncier, on est rentré trop tardivement dans l’établissement public foncier alors qu’il y a des années que c’était proposé. On sait qu’il faut d’abord maîtriser le foncier si on veut avoir du logement social à un prix abordable. C’est notre échec. La VEFA est l’échec d’une politique foncière de la Communauté urbaine à l’époque, qui a été incapable d’assurer cette maîtrise.

Et enfin, je vais terminer par Monsieur ROBERT. Vous m’avez étonné, on ne met pas en cause des fonctionnaires dans cette assemblée, ni même des directeurs d’établissement. Vous avez mis personnellement en cause Bernard BLANC. C’est inadmissible, permettez-moi de vous le dire avec des mots très mesurés. Ce n’est pas parce que Monsieur BLANC a ultérieurement décidé de faire de la politique que vous devez mettre en cause la façon dont il s’est comporté comme Directeur d’Aquitanis. Si vous êtes insatisfait de la politique d’Aquitanis, il fallait d’abord le dire avant, mais dites-le haut et fort et attaquez le Président. On n’attaque pas un Directeur comme cela publiquement dans une assemblée. Je trouve que cela manque totalement du recul que l’on est en droit d’attendre de la part de certains élus. Autorisez-moi à assurer la défense de Bernard BLANC que j’ai trouvé totalement injustement mis en cause dans cette assemblée. Je pense que c’est une première, Monsieur ROBERT, mais j’apprécierais personnellement que vous puissiez retirer les attaques personnelles que vous avez proférées contre Bernard BLANC.

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