Une nouvelle vie pour nos déchets alimentaires : le tri des biodéchets se généralise

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Chaque année, les déchets alimentaires représentent un tiers du poids de nos poubelles, soit plus de 53 600 tonnes à l’échelle de la Métropole.

Jusqu’ici, ces biodéchets finissaient majoritairement incinérés, une aberration écologique quand on sait qu’ils peuvent être transformés en compost pour enrichir les sols ou en énergie verte grâce à la méthanisation.

Depuis le 1er janvier 2024, on passe à l’action, en permettant à chaque habitant de disposer de solutions adaptées pour trier ses biodéchets.

Un engagement fort pour une gestion durable des biodéchets

Pour accompagner les habitants dans cette nouvelle obligation réglementaire, nous avons déployé plusieurs solutions adaptées aux différents types d’habitat :

  • En zone pavillonnaire : priorité au compostage individuel. La Métropole a déjà distribué plus de 60 000 composteurs et prévoit d’atteindre 150 000 foyers équipés.
  • En zone urbaine dense (intra-rocade) : 1 600 bornes à déchets alimentaires (BADA) seront installées progressivement à moins de 150 mètres des habitations, sur le modèle des bornes à verre.
  • En habitat collectif : des composteurs collectifs sont mis à disposition, en partenariat avec les bailleurs et les habitants.
  • Pour les professionnels : un accompagnement spécifique est proposé en collaboration avec la CCI et la CMA pour adapter la collecte des biodéchets aux besoins des entreprises.

Des solutions concrètes pour transformer les déchets en ressources

Trier ses biodéchets, c’est réduire drastiquement le volume des ordures ménagères et permettre leur valorisation :

  • Le compostage enrichit les sols et évite l’utilisation d’engrais chimiques.
  • La méthanisation produit du biogaz, une énergie renouvelable qui alimente le réseau local.

Grâce à ces actions, on vise à détourner entre 5 000 et 15 000 tonnes de biodéchets par an, soit près d’un tiers du poids de la poubelle noire. Une avancée majeure pour la transition écologique du territoire, puisque sans cela, cette matière aurait été incinérée.

Un défi collectif

Adopter ces nouvelles habitudes demande un effort collectif. Pour accompagner ce changement, la Métropole propose des formations gratuites au compostage, des campagnes de sensibilisation et un numéro vert pour répondre aux questions des habitants.

Derrière, c’est une avancée supplémentaire vers un objectif ambitieux : réduire de 15 % la production de déchets d’ici 2030 et atteindre 65 % de valorisation matière d’ici 2035. Avec cette nouvelle étape, nous confirmons notre ambition de devenir un territoire zéro déchet.