Savez-vous qu’en moyenne, seuls 38% des produits manufacturés que nous consommons sont Made in France (source : Insee, 2019). C’était 73% en 1975. Sur les 50 dernières années, notre économie a aggravé sa dépendance au marché mondiale au détriment des emplois locaux et au prix d’une grande complexité. Elle est aussi toujours plus extractiviste aux dépends de nos limites planétaires, dont 7 sur 9 sont déjà dépassées. Il est de notre responsabilité d’arrêter cette fuite en avant et d’accompagner les acteurs du territoire vers un changement de pratiques.
Mieux comprendre les dépendances de notre territoire pour les réduire
Bordeaux Métropole fait partie des territoires à l’avant-garde de ces sujets en ayant lancé en 2025, à l’instar de Lyon Métropole ou encore Bruxelles, une étude de métabolisme urbain.
Cette approche vise à mieux comprendre nos flux d’importations et d’exportations ainsi que les vulnérabilités qu’ils créent pour agir dessus.
3 mots d’ordre la structurent :
- PROSPERITÉ : Mieux répondre à la demande locale…
- RÉSILIENCE : …en substituant les importations à risque la production locale…
- SOUTENABILITÉ : …en proposant des solutions durables s’appuyant sur les ressources locale.
Avec à la clé : plus d’emplois locaux non délocalisables, des ressources préservées et des dépendances aux crises réduites !
Tout le monde sur le pont !
Nos fonctionnements économiques ne pouvant être repensés qu’avec ceux qui y contribuent, les entreprises et associations sont invitées à participer activement à cette étude qui dure jusqu’au printemps 2026.
En juin 2025, une restitution de la première phase de diagnostic du territoire a réuni plus de 130 participants et donné lieu à des échanges intenses. Une première réussite qui montre l’envie collective de repenser nos fonctionnements économiques ! Des ateliers sont prévus sur l’automne 2025 pour poursuivre les réflexions et les concentrer autour de la transformation de filières essentielles du territoire.
